Excédés, les riverains de la rue du port à l’entrée de la commune ont à nouveau fait appel à la municipalité. Cette petite rue, prolongement de la route des chaumières sur la commune voisine d’Arelaune à pourtant tout pour être paisible. En effet, les principaux flux de circulation passent par la départementale 65 et cette voie constitue un itinéraire de substitution pour riverains, exploitants agricoles, cyclistes et visiteurs à la découverte de notre territoire via la « route touristique des chaumières ».
Mais certains en ont décidé autrement, n’hésitant pas à prendre le risque d’un accident, d’écraser un animal de compagnie, de renverser un cycliste ou de percuter un riverain. Inconscience ou comportement volontaire, la question est toujours la même, comment mettre fin à ces incivilités.
Contrôles des gardes champêtres et de la gendarmerie ne suffisent pas, limitation à 50 km/heure non plus. Les cas de conduites dangereuses sont toujours présents. Le maire, Jacques Charron, et ses adjoints se sont déplacés pour aller à la rencontre des riverains afin de rechercher une solution. Bandes rugueuses, coussins berlinois, dos d’âne, plateau ralentisseur, chicanes… Une nouvelle fois il faut envisager des dépenses pour freiner les comportements dangereux faute de réussir à convaincre les conducteurs « pressés ».
Après un long moment d’échanges, tenant compte de la faible largeur de la voie, de la nécessite de permettre le passage du matériel agricole, c’est la solution des chicanes qui va être testée dans un premier temps. Dans les prochains jours, Sylvain Somon, 1er adjoint en charge des travaux, supervisera l’implantation de 3 chicanes provisoires. Un bilan sera ensuite soumis à la commission travaux qui choisira les suites à donner pour sécuriser la rue du port.